Le département MCA CHRISTAUD

Depuis quelques années, Christaud a décidé de s’engager dans une démarche qualitative et écologique en commercialisant du peroxyde d’hydrogène pour remplacer les désinfectants de canalisation à base de javel. Ces nouveaux désinfectants composés de peroxyde d’hydrogène bénéficient d’une certification du ministère de la santé et ils sont couramment utilisés pour le nettoyage des canalisations et des réservoirs d’eau potable. L’entretien annuel des réservoirs d’eau potable a pour but d’éliminer les dépôts et incrustations se formant sur les parois de l’ouvrage et principalement sur la zone de marnage. La procédure de désinfection est simple et elle comprend l’utilisation d’un poste mobile de dosage et des bandelettes test. Les agences Christaud proposent à la location ou à la vente l’ensemble des équipements nécessaires à la désinfection de vos réseaux et ouvrages d’eau potable.

Plus d’infos et de documentations sur la désinfection des réseaux

Les réseaux d’eau potable sont enterrés, il est important d’être équipés d’outils performants pour la détection de ces canalisations enterrées. Les nouvelles technologies de détecteur de canalisation permettent d’identifier et de sécuriser les interventions en déterminant avec précision la position des canalisations présentes sous terre. Il est par ailleurs possible, avec les nouvelles technologies de radar de sol, de déterminer la profondeur d’enfouissement d’une canalisation.

Grâce à la géolocalisation et à la détection des canalisations enterrées, on peut de fait cartographier avec précision l’ensemble du réseau d’eau. L’avantage sera d’avoir une connaissance précise et poussée de l’ensemble de son réseau. De ce fait, il est possible d’éviter les accidents ou les ruptures d’alimentation au cours des interventions à proximité d’un réseau sensible grâce au détecteur de canalisation.

Les matériaux comme la fonte ou l’acier peuvent désormais être tracés depuis la surface grâce à l’induction minime de courant sur la canalisation. L’utilisation d’appareils spécifiques de détection est alors nécessaire pour générer des champs électriques, tracer les canalisations et déterminer les profondeurs.

Les appareils d’inspection vidéo représentent également une avancée technologique importante. L’introduction d’une caméra à l’intérieur des canalisations permet de faire une évaluation précise de l’état de la canalisation et de voir s’il y a par exemple une obstruction.

Plus d’infos et de documentations sur la géolocalisation des réseaux 

Comme les réseaux sont enterrés, il est important d’être équipés d’outils performants pour la détection des canalisations. Les nouvelles technologies de détecteur de canalisation permettent d’identifier et de sécuriser les interventions en déterminant avec précision la position des canalisations présentes sous terre. Pour des canalisations en PVC ou en polyéthylène, il faudra adjoindre une petite gaine avec un fil électrique pour pouvoir faire courir une onde électrique le long de la canalisation et permettre l’identification de celle-ci depuis la surface.

Des marqueurs de type passif peuvent également être installés au moment de la mise en place des canalisations. Ces derniers pourront être détectés à l’aide de détecteurs prévus à cet effet.

Des solutions connectées, comme des marqueurs intégrant un tag RFID, peuvent également permettre la localisation de la canalisation ainsi que son identification à l’aide des informations renseignées dans le marqueur.

Plus d’infos et de documentaires sur l’identification des réseaux

Le compteur est un élément essentiel pour pouvoir mesurer la consommation d’eau et la facturer. Utilisant de nombreuses technologies il se fait de plus en plus précis.

Le compteur d’eau est devenu un outil de mesure et de facturation situé à l’intérieur du regard ou de la borne compteur d’eau. Compteur d’eau volumétrique ou vitesse, chaque technologie apporte son lot de particularités. En revanche, quelle que soit la technologie, ces compteurs, en charge de la facturation doivent répondre à la norme M.I.D (directive sur les instruments de mesure). La M.I.D. certifie une certaine qualité de métrologie et permet la facturation à la suite d’une simple lecture des index. Les compteurs sont toujours installés avec une robinetterie en amont et en aval permettant de façon simple la dépose et le renouvellement de ce dernier. Le corps du compteur est soit en laiton soit en composite. Le compteur individuel DN15 est le compteur qui propose deux déclinaisons en termes d’encombrement, 110 ou 170 mm.

Pour garantir la qualité métrologique des compteurs, des précautions d’installation sont à respecter selon les modèles. Pour certains, ils peuvent être installés aussi bien horizontalement que verticalement. Toujours pour préserver la qualité de comptage, des longueurs droites en amont et en aval du compteur peuvent être nécessaires pour stabiliser le flux de l’eau. Il existe deux points essentiels en métrologie soulignant la qualité du comptage : le débit de démarrage et l’indice MID (Measuring Instruments Directive). Le débit de démarrage traduit la capacité d’un compteur à prendre en compte les premiers litres d’eau qui s’écoulent par un robinet. Les nouveaux compteurs volumétriques ont un faible débit de démarrage.

La courbe de performance d’un compteur mécanique tend à diminuer au fil des années. Ainsi, il est nécessaire de faire des campagnes de renouvellement en fonction de cette usure naturelle. Nous proposons également une gamme de compteur statique qui présente l’avantage de ne pas avoir de pièces en mouvement.

Plus d’infos concernant les marques de métrologie mécanique distribuée par Christaud 

Il existe de nos jours, des compteurs d’eau électromagnétiques ou à ultrasons. Ces compteurs offrent une métrologie performante, pouvant s’adapter aux environnements contraignants. Fonctionnant grâce à la technologie statique électromagnétique ou des ultrasons, ces compteurs peuvent être installés dans toutes les positions et ils ont la particularité de ne pas avoir de pièces en mouvement. Ces compteurs ou débitmètres sont fréquemment utilisés dans le cadre de la sectorisation des réseaux d’eau potable. La sectorisation consiste à diviser un réseau de distribution d’eau potable en secteurs isolés hydrauliquement et entre lesquels les flux d’eau sont quantifiés. Cette sectorisation permet la surveillance du débit de fuite au niveau du réseau et pour chaque secteur. L’objectif est d’améliorer la réactivité du service et de prioriser les actions de recherche de fuite. Le postulat de cette méthode est l’assimilation du débit de fuite à un débit minimum mesuré la nuit, généralement entre 2 h et 4 h du matin. Il est encore possible de se déplacer la nuit sur les réseaux comme le faisaient les fontainiers. Ils fermaient les vannes d’alimentation et relevaient les compteurs sur le réseau. Ils constataient alors les niveaux de fuite. C’est la méthode qui était courante avant le développement de la télégestion autonome en énergie. Désormais, il est possible d’automatiser cette méthode, de faire des bilans afin de pouvoir surveiller le débit de nuit de manière hebdomadaire, voire journalière.

Plus d’infos concernant les marques de métrologie statique distribuée par Christaud 

L’une des dernières innovations réside dans la possibilité d’utiliser la force hydraulique contenue dans les canalisations, même avec de très faibles débits, pour fournir de petites quantités d’électricité et autoalimenter les appareils.

Ainsi, nous sommes désormais capables d’électrifier un capteur grâce à l’eau qui fait tourner une petite turbine et produit le courant nécessaire à l’alimentation de nos appareils. Cette source autonome et permanente de courant permet de s’affranchir d’un raccordement électrique conventionnel et d’envisager de généraliser la collecte et la transmission de données, ainsi que la gestion dynamique du réseau à distance. Utiliser une électricité verte est un geste écoresponsable et ces appareils générateurs de courant le permettent. A l’aide de ces picoturbines, installées sur les canalisations d’eau potable, l’utilisateur peut sectoriser, surveiller, contrôler, alerter, commander et automatiser l’ensemble de son réseau.

Plus d’infos et de documentations sur la production hydro-électrique

Les pièces de protection et de régulation sont essentielles pour en garantir le bon fonctionnement des réseaux d’eau potable. Elles permettent d’éviter que les réseaux d’eau soient soumis à de grosses détériorations. Pour assurer une distribution ininterrompue de l’eau potable, il est indispensable d’installer différents appareils permettant de se prémunir de lourdes dégradations en cas de rupture de canalisation ou de surpression. Des appareils de régulation et de protection sont installés sur le réseau et ils ont pour objectif de réguler et de protéger le réseau.

Sur l’ensemble du cycle de l’eau, captage, usine de production d’eau potable, distribution et traitement des eaux usées, un ensemble d’appareils de robinetterie est nécessaire pour garantir le bon fonctionnement : ventouse, filtre, clapet anti-retour, soupape, vanne de régulation de débit ou de pression.

Par exemple, sur un réseau, la ventouse a un rôle principal car elle régule l’admission et/ou l’extraction de l’air dans les réseaux sous pression pour préserver l’intégrité du réseau. Les interventions techniques telles que les vidanges, les remplissages ou toutes interventions de maintenance occasionnent l’entrée d’air dans les canalisations. Les poches d’airs se déplacent à plus ou moins grande vitesse et peuvent provoquer des dégradations majeures. Les démarrages intempestifs des pompes de relevage ou les fermetures rapides de vanne de sectionnement génèrent des coups de bélier en raison d’une variation importante de la vitesse d’écoulement. Il est impératif de protéger l’installation avec des systèmes et notamment les ventouses type 3 fonctions avec système de limitation du coup de bélier. Les ventouses sont à installer en point haut, là où l’air se concentre, et sur toute la longueur du réseau. La ventouse est le premier organe de sécurité.

Plus d’infos et de documentations sur la protection des réseaux

Face au vieillissement des réseaux d’eau potable, nos systèmes de détection de fuite d’eau représentent une avancée technologique importante pour maintenir le meilleur rendement possible de son réseau.

L’écoute du bruit d’une fuite est primordiale dans le cadre de l’utilisation de détecteur de fuite d’eau. On cherchera à repérer l’onde générée par le bruit de la fuite d’eau en positionnant des loggers sur l’extérieur de la canalisation au travers de point de contact type vanne ou robinet de prise en charge. Grâce à la connaissance de la nature et du diamètre de la canalisation ainsi qu’une corrélation entre deux points de mesure des fréquences électroniques, il est possible de déterminer avec précision la position d’une fuite. Ces procédés donnent d’excellents résultats sur les canalisations métalliques en fonte.

Il est également possible d’intégrer sur les robinets de prise en charge des hydrophones directement au contact avec l’eau, ainsi cela permet la recherche de fuite sur tous les types de canalisations plastiques, polyéthylène et fonte.

Le réseau devient intelligent et communiquant en utilisant par exemple les poteaux d’incendie comme bornes repères. En plaçant le détecteur de fuite d’eau sur ces poteaux, il sera alors possible d’identifier des fuites situées entre plusieurs poteaux d’incendie.

Avec l’ensemble de ces appareils la gestion patrimoniale du réseau est optimisée. La sectorisation d’eau potable grâce à cette nouvelle génération de détecteur de fuite d’eau limite le gaspillage de l’eau potable. Un geste à la fois écoresponsable et économique.

Plus d’infos et documentations sur la recherche de fuites des réseaux 

L’une des innovations principales en matière de métrologie reste la télérelève des compteurs d’eau ou des débitmètres à technologie dite statique (ultrason et électromagnétique). Pour la sectorisation, ces nouveaux compteurs offrent des niveaux de précision supérieurs. Ainsi, la supervision instantanée des réseaux avec la télégestion, la relève à distance des index des compteurs d’eau des abonnées et les données de sectorisation du réseau sont devenues les points clés indispensables pour augmenter le rendement des réseaux d’eau et planifier les interventions sur les tronçons les plus sensibles.

Les débitmètres électromagnétiques sont préconisés pour les applications de sectorisation ou dans les industries pour la mesure de fluides spécifiques. Ils sont également utilisés pour mesurer le volume d’eau dans les conduites d’assainissement partiellement remplies jusqu’aux stations d’épuration. Les mesures de débit sont ensuite transmises au système de régulation à l’aide de data logger.

Les données collectées sont ensuite télétransmises à des centres de pilotage. Informées en temps réel, les équipes peuvent intervenir immédiatement à distance en cas d’anomalie ou programmer une intervention.

Grâce à la télégestion, il est possible de collecter des données comme une pression, une température, un débit, la position d’une fuite d’eau pour les centraliser sur un tableau de bord de la collectivité. Ces données, issues de la télérelève, seront analysées et comparées à des seuils d’alertes pour action éventuelle comme la fermeture d’une vanne.

Certains types de vannes peuvent également être pilotées à distance. Une avancée technologique très importante qui peut permettre de gérer sa consommation d’eau durant des plages d’inactivité ou de fermeture. Ainsi, un compteur équipé d’une vanne pilotée indiquant une consommation d’eau alors qu’il ne devrait pas y en avoir, peut jouer le rôle de détecteur de fuite. De ce fait, le système fermera la vanne de façon automatique et générera un message d’alerte.

Les vannes automatiques peuvent être utilisées dans le cadre d’application hors gel, vidange et de purges automatiques afin de préserver une qualité d’eau optimale pour le consommateur. En absence de consommation d’eau suffisante, des vidanges peuvent être effectuées pour éviter la stagnation d’eau dans des tronçons et la contamination bactériologique de l’ensemble du réseau.

Plus d’infos et documentations sur la télégestion des réseaux